Enzo en moi

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il y a 3 ans

C’est en m’endormant après une dure journée de travail que je me dis souvent que j’ai été une étudiante trop sage. Pour me réchauffer le cœur, il m’arrive alors de repenser à l’un des événements les plus marquants de ma jeunesse.

C’était il y a une quinzaine d’années. Je ne connaissais pas encore les délices de la vie familiale et suivais assez tranquillement ma sixième année d’étude de médecine. Depuis trois ou quatre ans, nous avions pris la rassurante habitude de nous retrouver chez ma meilleure amie, Gina, pour réviser nos examens. Antoine, mon plus vieil ami, nous rejoignait vers vingt heures avec plusieurs packs de bières : son arrivée sonnait habituellement la fin des révisions. Et bien sûr, il y avait Friedrich, bel allemand au pelage blond dont la carrure sportive impressionnait généralement les filles.

Je suis nostalgique de cette époque et de ce groupe avec qui j’ai partagé tant d’épreuves, de joies et d’émotions. J’y ai forgé ma forte personnalité grâce à un pacte qui devait nous unir à la vie à la m o r t : dire tout ce que nous pensions et penser tout ce que nous disions ! Cela menait à de v i o l entes engueulades mais également à de très beaux moments de partage. Peu après l’épisode que je vais vous raconter, Gina et Friedrich sont tombés amoureux.

Ce soir-là, un v i o l ent orage d’été s’abattait sur la capitale alors que nous révisions sagement dans la petite studette de Gina. Bien que de taille réduite, cette ex-chambre de bonne située sous les toits était appréciable pour sa tranquillité et sa position en plein cœur de Paris.

Seul le frère de Gina, un beau jeune homme de dix-huit ans nommé Enzo, nous rappelait régulièrement que ce petit lieu de vie rempli de bouquins, d’un canapé-lit et d’un gros fauteuil épais, n’était pas complètement à nous. Il avait en effet été convenu avec les parents (qui payaient une partie du loyer) que ce dernier pouvait venir utiliser la douche quand il le souhaitait. Un avantage dont profitait régulièrement le garçon, par exemple lorsqu’il souhaitait sortir à Paris sans repasser par le foyer familial après son entraînement de football.

Malgré son apparente assurance, Enzo était assez intimidé par notre groupe de « médecins ». Quand il nous rejoignait le samedi soir, il prenait soin de se faire discret et poli pour ne pas déranger. Il était très ponctuel et arrivait systématiquement vers vingt heures.

Mais en ce samedi soir électrique, Gina s’étonna de n’avoir aucune nouvelle de son frère… Elle tenta à maintes reprises de l’appeler mais ce fut sans résultat. Elle avait le don de s’inquiéter à l’italienne, c’est-à-dire furieusement, ce qui ajoutait à son charme méditerranéen. Finalement, vers vingt-deux heures, le jeune homme frappa à la porte. Son short et son maillot de foot étaient couverts de boue et son genou saignait.

— Ben, qu’est-ce que t’as fait ? On s’inquiétait ! — Surtout Gina, en fait, glissa malicieusement Antoine au jeune homme visiblement fatigué de sa soirée. Il était très important que tu reviennes, pour notre survie à tous… — J’ai oublié mon sac de sport au gymnase, j’ai dû repartir mais c’était fermé… — Ben, tu repasseras demain, non ? — Oui… — T’avais pas une soirée de prévue ? — Si, mais là c’est m o r t … — Ben va te laver au moins, enlève tes chaussures et tes chaussettes sur le paillasson. Je ne veux pas que tu taches tout. — Salut Enzo, t’as fait un combat de boue ? demandai-je, amusée.

Le jeune garçon était sale des pieds à la tête mais présentait au groupe un rayonnant sourire. Son maillot et son short trempés faisaient ressortir ses jolies formes masculines. Sa peau légèrement mate se mariait très bien à la couleur de la boue qui dégoulinait sur lui.

Antoine lui proposa une bière qu’il accepta. Tout en buvant quelques gorgées, il nous fit le récit de sa soirée mouvementée. Il avait failli se battre avec l’un de ses coéquipiers. En rage, il avait oublié son sac dans un coin des vestiaires. Puis le métro était tombé en panne. Il s’exprimait par des phrases courtes et directes.

À la fin de son récit, il pointa son genou ens a n g lanté à l’auditoire :

— Bon, et ça ? demanda-t-il. — Rien… dit Antoine. — Comment ça, rien ? J’ai mal ! — Ben, faut juste que tu nettoies, ajoutai-je. C’est rien… Ce n’est pas profond. — Vous ne m’avez même pas examiné…

Quelques inévitables moqueries fusèrent.

— T’inquiète pas, c’est superficiel on te dit. Tu mettras un pansement.

Friedrich, qui ne portait que peu d’attention à la scène, demanda à Antoine de lui faire réciter son cours d’anatomie. L’allemand à la carrure d’athlète était très angoissé par cette matière qui lui avait déjà fait perdre deux années. Antoine se fit un plaisir de lui montrer qu’il n’était pas à la page. Les canettes se vidaient tranquillement, faisant progressivement disparaître les inhibitions au sein du groupe.

Vint le moment où Enzo fila sous la douche. La taille de la studette permettait simplement d’avoir un « coin » cabine de douche qui n’était pas isolé du reste de la pièce. Je ne vous cache pas que j’attendais avec impatience ce spectacle chaque semaine.

— C’est l’heure de ton strip-tease ? fit Antoine à Enzo. — Oui, et tu risques d’être impressionné ! Révise plutôt tes cours !

Le jeune éphèbe avait beau répondre du tac-au-tac, il ne réussissait pas à faire taire les moqueries associées à ce moment qui revenait chaque semaine depuis de longues années.

— Oh, si tu savais tout ce qu’on a vu à nous quatre aux urgences ! renchérit Friedrich. — Je sais… Bon, fichez-moi la paix maintenant, s’il vous plaît…

« Fichez-moi la paix… » N’empêche que le canapé face à la douche nous donnait un spectacle complet de ce moment intime. Seule Gina, de dos, ignorait tout de cette scène. Même Antoine ne manquait pas, de temps en temps, de jeter un coup d’œil voyeur. Enzo se déshabillait tranquillement. En faisant d’abord glisser son short le long de ses cuisses musclées et légèrement duvetées. Puis en ôtant d’un geste sec son maillot du Pantin FC, libérant son torse athlétique de l’étouffant tissu qui l’emprisonnait. Toute sa beauté juvénile éclatait lorsqu’il ne portait plus que son petit slip. Son corps élancé était remarquablement proportionné même si je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il pouvait encore gagner en musculature.

Il s’engouffra ensuite dans la cabine où il abandonna le dernier tissu qui le protégeait des regards ! Comme j’aurais apprécié entrer avec lui dans ce petit recoin où l’eau coulait le long des moindres courbes de son corps.

Mais il me fallait me contenter de voir le jeune homme à travers la vitre épaisse de la douche… Mon corps se réchauffa en même temps que le sien alors que la vapeur d’eau envahissait progressivement la pièce.

Nous reprîmes quelques instants nos révisions. La bière que j’avais bue commençait à me faire de l’effet. L’heure n’était plus vraiment aux choses sérieuses… Antoine s’amusait à piéger Friedrich sur des points impossibles d’anatomie, ce qui avait le don d’exaspérer le bel allemand.

Au même moment, Gina appelait sa mère pour prévenir qu’Enzo était rentré.

— De toute façon, dit Friedrich, les dessins sont illisibles. Ça ne ressemble pas à la réalité… — Allons, ne soit pas mauvais perdant… rigola Antoine. C’est une technique révolutionnaire de photocopie qui date de 1910, on voit très bien !

Les deux garçons furent alors interrompus.

— Gigi, cria Enzo, je prends quelle serviette ?

Antoine disparut un instant et revint avec un rouleau de papier-toilette et une serpillière imbibée d’eau froide.

— Tiens, prends ça ! dit ce dernier d’une voix aiguë tout en envoyant le PQ. — Arrête tes conneries ! — Prends ça alors, mon chéri !

Et c’est la vieille serpillière qui vola au-dessus de la cabine. Antoine hurla et sortit précipitamment de la cabine.

— Ah bah, le voilà tout nu ! dit Antoine, amusé.

La bienséance voulut que le garçon mouillé se cachât le sexe avec ses deux mains. Qu’importe, sa position maladroite était délicieuse et charmante !

— T’es vraiment con, s’énerva Enzo contre le jeune médecin. — T’es vraiment canon, crevette ! lui répondis-je, amusée. — T’inquiète, on en a vu d’autres… conclut Friedrich. Djina ! ajouta-t-il en adoptant l’accent du Parrain italien, apporte la serviette au petit, s’il te plaît.

Les mains des hommes sont parfois petites, pensai-je… Toujours est-il que sa sœur vint maternellement à sa rescousse pour le couvrir. Il retourna dans la cabine pour se sécher complètement puis revint à nous. Il avait la serviette autour de la taille.

— Rhabille-toi et file, lui ordonna sa sœur. — Je remets mes affaires de foot ?

Friedrich positionna le slip souillé de boue à l’extrémité de son index.

— T’as fait du foot en slip ? — Non… sourit le garçon en me regardant. Mais le terrain était trempé…

C’était troublant de constater qu’il était parfaitement conscient (et plutôt enchanté) qu’une belle inconnue le dévisageait. Gina m’avait déjà révélé que son frère me trouvait charmante. Mais les quelques années qui nous séparaient m’avaient convaincue de ne pas prendre au sérieux le petit frère de ma meilleure amie.

— Tu vas faire quoi ? Je ne vais pas te prêter un string ! dit Gina. — Et vous, vous avez rien à me prêter ? dit-il en se tournant vers Antoine et Friedrich. — Non, désolé, s’amusa Antoine, je pense tout ce que je dis, je dis tout ce que je pense et je porte tout ce que je possède ! Maintenant, je peux enlever mon boxer et te le prêter sur gages…

Enzo répondit par un sourire. C’était étonnant, il s’amusait toujours des « potacheries » douteuses d’Antoine. Ils avaient le même âge mental.

— Même si j’avais des affaires, tu flotterais dedans, éclata de rire Friedrich.

Débout et toujours en serviette, le garçon se figea dans une moue embêtée. Après quelques instants, une ligne de s a n g coula le long de son genou.

— Me tache pas le tapis ! sursauta Gina. Déjà, mets-toi dans le fauteuil, ça coulera moins. — J’y peux rien ! répondit-il en fonçant vers le confortable trône.

Le grand bonhomme exécutait sagement les ordres maternels de sa sœur.

— T’as bien fait de serrer les jambes, dis-je en regardant le jeune homme assis. — Ça ne m’aurait pas gêné… répondit le garçon. — Moi si… Enfin…

Tout en soignant la blessure, Gina s’adressa plus doucement à son frère.

— Personne ne peut t’apporter des affaires à Paris ? — Ben non… — Tu vas rester en serviette pour l’instant, on verra bien…

Enzo débutait sa troisième canette de bière.

— Je vais devoir dormir ici… — Oui, mais ça change pas le problème… — Je sais qui prévenir demain, t’inquiète. — Tu restes là ce soir ? demanda Antoine. — Oui. — On a besoin d’un mannequin pour faire réviser Friedrich. T’es d’accord ? Je te rassure, le but du jeu, c’est de se moquer de Friedrich… Il ne supporte pas les photocopies. — Ok… sourit Enzo.

Antoine sortit un gros feutre noir de son sac. L’un de ceux qu’on utilise pour les paperboards.

— Je vais te dessiner dessus, t’es d’accord ? — Non, déconne pas, il sort de la douche ! dit Gina. Tu ne vas pas le salir ? — Si, il a un corps parfait pour réviser ! Ça change des vieux gros qu’on voit en consultation !

Enzo me regarda à nouveau d’un air taquin. Il adorait vraiment être au centre de toutes les attentions. L’alcool aidant, chacun dans la pièce se sentait suffisamment en confiance pour ce genre de jeu.

Antoine avait du talent. Alors qu’Enzo était à moitié couché en largeur sur le gros fauteuil, il dessina minutieusement son cœur et ses poumons, l’encre noire épaisse adhérait parfaitement à la peau luisante du garçon. La largeur du trait était d’environ 1 cm, ce qui dégagea rapidement de fortes odeurs d’acétone dans la pièce.

Enzo appuya en divers endroits du ventre pour identifier précisément la position des reins, de l’estomac, de la rate. Il prenait son rôle de dessinateur très au sérieux.

Friedrich trouva le nom de chaque organe.

— Quel talent ! se moqua Antoine. Continuons…

Le désir monta en moi en prenant conscience de ce corps soumis à nos regards. Nous avions déjà franchi des paliers d’intimité au sein du groupe, mais jamais une personne étrangère ne s’était soumise à ce genre de paillardise. Je savais qu’Antoine pouvait aller très loin.

Il dessina le foie. Enzo découvrait avec fascination ce qui se cachait dans son corps. Chaque fois que le feutre épais glissait sur la peau, il se plaignait des chatouilles que cela lui procurait. Son rire était juvénile.

Au fur et à mesure du jeu, le nœud de la serviette se desserra. La situation était devenue troublante.

— Fais attention tout de même… dit Friedrich. — Je respecte l’intimité du patient ! — C’est pas ton patient… — Je respecte l’intimité du footballer !

Antoine desserra un peu plus la serviette qui avait tenu jusque-là, laissant apparaître le pubis du garçon.

— Ne regarde pas, toi ! me dit-il d’un ton diabolique. — Et pourquoi je ne regarderais pas ? Je suis autant médecin que toi… — Tu as les yeux de Satan… dit Antoine en dessinant la vessie du garçon. — Non, elle a des yeux d’ange ! fit Enzo.

Le bout du feutre se faufila entre les poils du jeune cobaye et jusqu’à la base d’un sexe encore soigneusement dissimulé sous la serviette.

— Tu vas jusqu’où comme ça ? demanda Enzo, un peu gêné. — La prostate, coupa Friedrich. — Non, tu déconnes ? répondit Antoine. — Non… dit l’Allemand, hébété. — T’as vu la taille et son âge ! C’est la vessie, imbécile. — Mais je sais… grommela Friedrich.

Pendant les minutes qui suivirent, Antoine noircit littéralement le corps du garçon en traçant les longs os des jambes et des bras du patient, en parcourant certains muscles et certaines parois oubliés du corps. Enzo ressemblait à un guerrier dont les tatouages coulaient par endroit.

— T’es dans un bel état… dit Friedrich. T’as plus qu’à retourner à la douche. — On n’a pas fini, coupa Antoine, d’ailleurs tu n’as pas tout trouvé, Fred, méfie-toi. — Oh ça, je me méfie, avec toi… — Il faudrait que tu enlèves ta serviette pour la suite… lança Antoine à Enzo. — Tu ne vas pas le dessaper complètement ? dit Gina, interloquée. C’est mon petit frère ! — Ben si… Il a le droit de refuser ! On fait quoi à la fac ?

Antoine s’amusait comme un fou.

— Non c’est ok, si tu veux on continue ! Après tout, il y a deux mecs médecins et ma grande sœur ! J’ai rien à cacher… — Et moi ! lui rappelai-je. — Oui, y a toi, tu me connais un peu depuis le temps ! me répondit-il en clignant de l’œil.

Alors l’incroyable se produisit sous mes yeux. Antoine défit complètement la serviette d’Enzo qui se retrouva dans le plus simple et le plus bel appareil. Manifestement, ce petit jeu ne le laissait pas totalement indifférent. Chacun de nous savait que son pénis n’était pas en position de repos complet.

— Bel engin ! dit Antoine, amusé. Maintenant puis-je continuer ? — Ok… dit fièrement Enzo, qui but une nouvelle gorgée de bière.

Gina ne disait rien mais la tournure sexuelle que prenaient les choses la troublait. Elle n’était pas du genre à s’offusquer ni à interrompre un jeu. Mais elle savait que la situation dans laquelle se trouvait son frère était explosive.

Antoine dessina d’abord le col du fémur puis tout un tas de choses à la périphérie de l’appareil génital : bassin, canaux, muscles… Il était redoutablement doué, et c’est ce qui rendait la situation crédible. Friedrich continuait d’ailleurs à répondre progressivement aux questions d’anatomie.

Enzo me lançait des regards de plus en plus insistants. S’il avait décidé de continuer, c’était pour moi, pour mon plaisir. Antoine passa le stylo sur le pubis du garçon… Il dessina le canal déférent, la prostate puis fit une ligne le long du pénis pour matérialiser l’urètre.

— Je suis un artiste et mon œuvre est plutôt jolie… dit-il, amusé.

La verge du garçon se mit à gonfler et se tendre progressivement.

— Désolé… se contenta-t-il de murmurer. — Découvre-le, ce sera mieux, murmura Antoine qui ne se laissait pas déconcentrer par cette réaction masculine.

La peau du prépuce glissa doucement le long du gland désormais turgescent du garçon. Antoine esquissa quelques courbes au niveau des cuisses et du ventre du garçon puis, pour conclure, dessina un point noir sur le bout de cette verge qui révélait tous ses secrets. Enzo émit à cette occasion un petit gémissement.

Nous avons souri en silence. Il était nu, offert sur le fauteuil et en pleine érection. Nous jouions les voyeurs sans réagir. C’était extraordinairement érotique. Notre statut de professionnel de santé nous permettait-il d’aller jusque-là ? Comme si nous devions nous affranchir de tout désir sexuel sous prétexte que le corps humain n’avait « objectivement » aucun secret pour nous !

Le jeune homme croisa successivement chacun de nos regards. À ce moment, il n’y avait plus aucune tricherie de la part d’Enzo, qui avait simplement décidé de s’offrir à nous. Ses testicules ronds et épais me rappelèrent l’impudeur de la situation et la puissance du corps masculin. Cela m’excitait terriblement, au point de sentir une ligne humide couler entre mes jambes.

Gina regardait cette improbable scène de nu sans rien dire. Dieu sait ce qui lui passait alors par la tête. Elle me confia plus tard qu’elle n’avait jamais eu l’intention d’interrompre ce moment.

— En tout cas, tu nous montres que tu as des… dit Friedrich sans terminer sa phrase. Et ça fonctionne impeccablement… Tu as dû faire plaisir à plus d’une fille… — Justement, répondit Enzo d’un ton provoquant. Pas pour le moment… J’aimerais bien. Il faudrait m’apprendre l’anatomie de la femme… Vous qui la connaissez si bien ! Apprenez-moi ! Pourquoi pas grâce à Élise !

Élise, c’était moi et personne d’autre. Je décidai de me lever.

— Eh bien, tu n’as qu’à me montrer ce que tu veux connaître avec le feutre…

Pour honorer le jeune homme qui avait si bien su jouer jusqu’à maintenant, je me mis en culotte et en soutien-gorge puis m’avançai vers lui. Je ne l’aurais jamais fait en temps normal mais il était trop beau et trop innocent ce soir-là ! Impossible de refuser une si charmante demande ! L’excitation était à son comble.

Antoine se recula un peu, nous laissant l’un face à l’autre. Nous étions prêts à poursuivre ce jeu jusqu’au bout. Enzo se redressa sur le fauteuil et fit glisser la bretelle de mon soutien-gorge. Il dessina le long de ma poitrine de longues arabesques qui me chatouillèrent et insista longuement sur l’un de mes tétons dressés.

— Les seins… Le nombril… Les hanches… Puis à nouveau les tétons… dit-il en faisant voyager le feutre sur ma peau. Je n’irai pas plus loin… ajouta-t-il d’un sourire ému.

Il me parut naturel de baisser ma culotte et guider sa main vers la fente de mon sexe. Le feutre y rentra doucement et me procura de puissantes sensations de plaisir. Autour de nous, le groupe observait sans rien dire. Sous le coup de l’émotion, Enzo lâcha le feutre qui se fracassa contre le sol. Ses doigts vinrent longuement caresser la partie la plus secrète de mon corps. Je profitai infiniment de ces instants de communion. Le souffle chaud et rapide de l’étalon venait réchauffer mon ventre et mes reins. Son sexe s’était transformé en un morceau de bois épais prêt à accomplir son devoir. Je me rapprochai doucement des cuisses du garçon. Il me prit dans ses bras.

Friedrich s’agenouilla à côté du sexe dressé du jeune homme, le prit entre ses doigts et le dirigea vers ma fente. Lorsque le contact se fit, il lâcha le sexe du garçon et revint à sa place.

Le plus doucement du monde, je sentis glisser entre mes cuisses le délicieux outil de l’homme. Une fulgurante série de frissons me parcourut. Un mouvement mécanique de va-et-vient se mit en route.

— Je suis dans une période où nous pouvons faire un e n f a n t … lui chuchotai-je à l’oreille. — Nous allons faire de notre mieux… répondit-il tout en fermant les yeux de plaisir.

Je m’accrochai à son torse comme à la croupe d’un jeune étalon qu’il fallait maîtriser. La sueur de nos corps se mélangea à l’encre noire qui coulait doucement sur notre peau. L’odeur du jeune mâle me subjuguait. Nos râles redoublèrent de puissance, devenant de plus en plus impudiques pour notre auditoire. Qu’importe… Le puissant désir de nous unir nous avait transformés en animaux.

Antoine s’approcha de nos organes génitaux.

— La nature dans toute sa splendeur…

Il ausculta de la main la verge qui s’enfonçait dans mon corps, puis examina mes lèvres humides. Et les testicules pleins à craquer qui venaient taper v i o l emment contre mes fesses.

— Mon rêve de voir un accouplement en direct… chuchota-t-il.

Enzo me possédait de plus en plus v i o l emment. Sa verge s’enfonçait toujours plus loin dans mon ventre. Là où la nature pouvait accomplir son devoir. Nous repoussâmes longtemps le moment fatidique. Plusieurs minutes. En jouant sur la rapidité des mouvements, la f o r c e des caresses, le rythme des râles, les doigts qui s’accrochent toujours plus serrés, l’éjaculation que l’on retient. Et soudain… Enfin… v i o l emment. Définitivement, Enzo vida son immense désir en moi, oh moi… Un liquide chaud et doux envahit mon ventre. En quantité prodigieuse… Dans mon ventre… Et jusque sur ses couilles brûlantes de désir, jusqu’à tacher même le fauteuil qui nous avait accueilli.

Antoine n’en revint pas de la beauté esthétique de cet acte inattendu.

Lorsqu’Enzo se retira, épuisé, j’annonçai à l’assemblée qu’il était probable que cet acte donnât naissance à un e n f a n t .

Neuf mois plus tard, l’e n f a n t naquit. Il a aujourd’hui quinze ans. Enzo est devenu l’homme de ma vie.

Shen

Très beau récit romantique, bisous
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